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Tom Pagès survit à un saut de falaise de 135 m en moto

Tom Pagès maîtrise le saut d'une falaise de 135 m à Avoriaz. Le multiple champion Red Bull X-Fighters a donné le coup d'envoi de la nouvelle saison de sports d'hiver avec son dernier exploit époustouflant.

Le Français Tom Pagès n'a jamais eu peur de repousser les limites du motocross freestyle et d'imposer son propre style. Avec sa dernière figure époustouflante, le multiple champion Red Bull X-Fighters a donné le coup d'envoi de la nouvelle saison de sports d'hiver, grâce à une nouveauté mondiale.

Alors que la saison 2021 des sports mécaniques touche à sa fin dans le monde entier, les amateurs de sports d'hiver s'affairent aux derniers préparatifs de leurs disciplines respectives sur le circuit de la Coupe du monde FIS. Pagès a décidé de faire la jonction entre ces deux saisons sportives différentes en réalisant une cascade audacieuse à Avoriaz, qui fait écho à la cascade mémorable réalisée l'année dernière par le pionnier du speed riding Valentin Delluc, qui est devenue virale dans le monde entier. L'homme de 36 ans, qui a également remporté cinq médailles d'or aux X-Games, deux médailles d'argent et une médaille de bronze, voulait combiner le motocross freestyle (FMX) et le parachutisme dans un projet excitant qui consistait à sauter un double front flip depuis une falaise à Avoriaz, à atterrir en parachute et à sauter.

Il a expliqué : "J'aime faire du parachutisme pendant mon temps libre, quand je ne conduis pas. Je l'ai fait étape par étape. J'ai commencé à m'entraîner en soufflerie, puis à faire du parachutisme en 2015 avec les Soul Flyers - Vince Reffet et Fred Fugen. Ensuite, j'ai commencé à sauter en BASE depuis un hélicoptère, puis depuis un pont sur l'île de la Réunion avec Loïc Jean Albert (pionnier des sports aériens). Ensuite, j'ai appris à sauter d'une falaise avec Aurélien Chatard, alias Bras Noir. J'étais pétrifié par l'idée, mais je ne pouvais pas m'empêcher d'imaginer ce que ce serait de sauter sur une moto. En 2020, je voulais me rendre à Dubaï, mais COVID m'a frappé et j'ai tout mis de côté jusqu'en mars. Avec le soutien de mes sponsors et malgré la complexité du projet, j'ai enfin la possibilité de réaliser mon rêve".

Après un run freestyle de trois figures dans les rues piétonnes de la célèbre station alpine, Pagès est passé en quatrième vitesse et a accéléré à 80 km/h sur une rampe de sept mètres de haut (la rampe standard a une moyenne de 2,70 m). Il s'est élancé à plus de 55 mètres au-dessus de la falaise, a effectué un double front flip en l'air, puis est tombé librement sur sa moto à 150 km/h avant d'ouvrir ses parachutes 30 secondes plus tard et 170 mètres plus bas pour atterrir.

Il nous a révélé : "Il n'y avait pas de meilleur endroit qu'Avoriaz pour cette action ! C'est un endroit magique : entouré de nature, avec une architecture en bois et une infrastructure formidable. Le domaine skiable se prête parfaitement au freeride, et c'est le seul endroit où j'ai trouvé une paroi rocheuse verticale de plus de 130 m de haut. Toutes les conditions devaient être réunies, car nous ne devions rien laisser au hasard. Fred Fugen était à mes côtés pendant les cinq jours sur place pour prendre toutes les mesures de sécurité et m'aider à me préparer mentalement. L'élément le plus difficile à maîtriser est celui que l'on ne voit pas dans la vidéo : le vent.

Comme les sauts BASE avec un équipement moto lourd (casque, bottes et vêtements de protection) réduisent le champ de vision et effacent les marquages au sol, Stéphane Zunino a conçu le parachute spécialement pour la moto, avec un déclenchement manuel intégré à la selle - une prouesse technique.

Pagès a ajouté : "C'est un projet qui détermine ma carrière : combiner les deux univers que j'aime, le FMX et le parachutisme, dans la même performance. C'est aussi un projet qui détermine ma vie, dans lequel je mélange les influences pour surprendre les gens et apparaître là où ils s'y attendent le moins. Pour un freestyler comme moi, la création ne consiste pas seulement à inventer un nouveau trick, mais à concrétiser une idée, qu'il s'agisse d'un défi physique ou technique. Des personnes inspirantes m'ont montré la voie. Cela a toujours été ma motivation, et j'aimerais encourager les autres à repousser leurs propres limites. Mes pensées vont au cascadeur Alain Prieur, que j'admire beaucoup, et au parachutiste Vince Reffet, mon ami, qui me manque beaucoup".

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