Kate Courtney - Aperçu de l'entraînement quotidien d'une championne du monde

Pour une fois, l'équipe Scott-Sram MTB Racing nous permet de jeter un coup d'œil derrière les coulisses et nous donne un aperçu de l'entraînement varié et difficile de la championne du monde de VTT Kate Courtney. C'est sous le slogan "no train, no gain" que le documentaire du 2e épisode sur l'ascension de Kate Courtney vers le succès est sorti.

Que faut-il pour devenir champion du monde ? Dans l'épisode 2 de Rising, nous suivons Kate Courtney en dehors de la piste de course pour découvrir ce que signifie être la vététiste la plus rapide du monde.

"Je pense que le travail acharné est l'un des facteurs les plus importants pour progresser.... Cela a toujours été quelque chose dont j'ai été fier : être vraiment prêt à faire tout ce qui est nécessaire".

Entraînement de la force
Maîtriser la compétition en VTT d'élite demande plus que de longues journées sur le vélo. Il s'agit d'un entraînement qui te rendra prêt à performer dans toutes les circonstances qui se présenteront le jour de la compétition. Cela signifie concevoir un programme qui soit dynamique et qui te mette dans de nouvelles situations qui défient ton esprit et ton corps.

"Je travaille avec un entraîneur de force. Nous avons mis au point un programme qui est vraiment spécifique et qui me met dans différentes positions pour que j'aie une meilleure conscience de la situation, de la coordination, de la force et de la performance en toutes circonstances".

Quelle est la chose importante dans l'entraînement à vélo que, selon toi, la plupart des gens sous-estiment ? 

Les gens sous-estiment la régénération ! Je me consacre à ma régénération aussi sérieusement qu'à mon entraînement et je pense que cela fait une grande différence. Si l'on peut se reposer entre les séances, on est en mesure d'aborder l'entraînement suivant avec beaucoup plus d'ardeur. De plus, on a beaucoup plus de chances d'éviter les maladies et les blessures.

Puissance mentale
La force mentale est peut-être l'outil le plus important qui soit, mais sans aucun doute aussi le plus grand défi. Le yoga et la méditation sont des éléments importants du puzzle de l'entraînement, qui permettent à Kate de garder son focus clair et concentré les jours de course.

"Dans le sport de haut niveau, seules des nuances séparent les meilleurs en termes de forme physique. En revanche, être capable d'avoir l'esprit libre le jour de la course, d'avoir un plan vraiment clair et de prendre les bonnes décisions peut faire une grande différence".

Route versus trail
Rouler sur la route avec sa Contessa Spark RC 900 ou SCOTT Addict permet à Kate de s'entraîner de manière cohérente par intervalles, maximisant ainsi sa résistance à la fatigue et son efficacité. Cela lui donne la force dont elle a besoin pour tout donner, aussi bien sur une section de racines techniques que sur le sprint d'arrivée.

Course
Jour de course. Tout est axé sur cela dans la vie d'un professionnel. Une partie du défi consiste à faire tout ce qui est possible, c'est-à-dire à s'entraîner dur. La deuxième partie repose sur ta propre confiance, sur le fait que ce que tu as apporté est suffisant pour être prêt. Kate travaille sans aucun doute extrêmement dur, avec un maximum de dévouement et de détermination. Mais c'est le jour de la course que le véritable test arrive. En remportant les deux premières coupes du monde de 2019, Kate a prouvé qu'elle avait tout ce qu'il fallait pour devenir une très grande championne, elle qui n'a que 23 ans.

"Je pense que la véritable confiance est basée sur l'expérience. Toutes ces expériences, je les stocke dans ma "banque de confiance" et je fais appel à elles lorsque c'est nécessaire. Quoi qu'il arrive, je peux réaliser quelque chose de grand aujourd'hui, qu'il s'agisse de terminer après une panne ou de rattraper un retard dans une course que j'aurais peut-être déjà classée. Je pense que ce genre de moment est toujours une grande réussite personnelle parce qu'il reflète le travail acharné - c'est exactement l'objectif le jour de la course".

Questions et réponses

À quoi ressemble une semaine d'entraînement typique ? 

Typiquement, je fais du vélo tous les jours et je passe 2 à 3 jours par semaine à la salle de sport. Mes sorties comprennent souvent une série d'intervalles et sont effectuées sur un VTT ou un vélo de course, tandis que mes doubles journées comprennent généralement des sorties un peu plus courtes. Je roule entre 15 et 25 heures par semaine et je passe environ 3 à 6 heures à la salle de sport. En dehors de cela, je passe beaucoup de temps à faire du yoga et des exercices d'étirement ; j'accorde une importance particulière à la récupération. Car tu ne peux t'entraîner aussi dur que si tu récupères !

Si tu pouvais proposer à un ami trois possibilités d'entraînement pour améliorer son vélo, quelles seraient-elles ? 

Pour ceux qui débutent, mon plus grand conseil est de passer plus de temps sur le vélo et d'identifier ensuite les compétences spécifiques que vous souhaitez améliorer. Alors qu'avec le temps, on peut s'entraîner de manière plus spécifique en utilisant des intervalles, en passant du temps à la salle de sport, etc.

En dehors du volume supplémentaire, je recommande vivement de travailler le core fitness (pas seulement l'entraînement de force habituel pour les jambes, les bras, etc. !) et de veiller à une bonne routine d'étirement et de récupération. Beaucoup des entraînements que je fais à la salle de sport et pour la récupération servent à prévenir les blessures et m'aident à rester fort et en bonne santé tout en poussant mon corps sur une longue période.