La 10e étape d'aujourd'hui est un parcours de 608 km entre Haradh et Shubaytah, avec des passages rapides et de nombreuses dunes. Mais la 10e des 12 courses semble de plus en plus cristalliser les vrais favoris et les vainqueurs potentiels : Brabec chez les motos et Sainz chez les voitures sont largement en tête.
Le vainqueur de l'étape d'hier, Pablo Quintanilla, ouvre la course et se voit exposé à un soleil bas et aveuglant sur les 100 premiers kilomètres, il doit en outre lutter contre le vent et faire attention aux dunes piégeuses, car on ne sait jamais ce qui se cache derrière elles. Une autre victime du Dakar est Abdullah Al Shatti, qui s'est blessé lors d'une chute. Il avait déjà dû abandonner l'an dernier en raison de problèmes mécaniques. Cet abandon prématuré répété est un coup dur. Vers la fin de la course, Pablo Quintanilla, Toby Price et Joan Barreda se livrent une chaude course et accélèrent sur le terrain sablonneux, luttant parfois aussi avec l'orientation et la navigation, mais c'est finalement Barreda qui remporte la victoire d'étape. Mais les trois hommes se rendent également compte qu'il devient difficile d'empêcher l'Américain Ricky Brabec de remporter le Dakar pour la première fois.
"Ricky roule très bien en ce moment, oui il s'est bien positionné en course et il "pousse" vraiment fort quand il le faut, il fait une bonne course en ce moment, ce sera difficile de le battre",
a déclaré Toby Price au leader du classement après la course. De son côté, Brabec termine à la deuxième place et a désormais toutes les chances de gagner, puisque l'écart avec son plus proche poursuivant, Pablo Quintanilla, est déjà de plus de 25 minutes. La course est arrêtée prématurément après la zone neutre en raison de vents forts et de nombreuses chutes en début de course.
Chez les pilotes de course de la catégorie voiture/SSV, Fernando Alonso fait preuve d'un peu trop de courage à l'approche d'une dune sur laquelle il tombe de manière inattendue et où il fait deux tonneaux avec sa voiture. Comme je l'ai dit, les dunes qu'on ne peut pas rater sont dangereuses, car on ne peut pas voir la pente qui suit la crête. Les deux pilotes n'ont rien, mais dans la foulée, Alonso et son copilote Coma doivent retirer le pare-brise défoncé et faire un arrêt dans le désert.
"Nous sommes là. Nous avons perdu beaucoup de temps et notre place au classement, mais peu importe que je sois deuxième ou dixième, je suis heureux d'avoir terminé une autre étape difficile",
fait comprendre Fernando Alonso dans l'interview après la course.
Même si le Sud-Africain Giniel de Villiers a déjà une bonne heure de retard sur le leader Sainz, il donne tout ce qu'il a pour réaliser un excellent résultat sur le Dakar 2020. Lors de l'étape d'aujourd'hui, le vainqueur du Dakar 2009 se hisse à la troisième place. Jakub Przygonski, déjà distancé, prend la deuxième place de l'étape d'aujourd'hui avec son copilote Timo Gottschalk. Mais cette étape est également dominée par le leader Carlos Sainz sur son Mini Buggy, qui consolide à nouveau son avance.
"C'était une grande étape pour moi, piégeuse, compliquée, le sable gênait la visibilité, je devais donc rester extrêmement prudent, car la course est encore longue et tout peut changer complètement d'un jour à l'autre",
le vétéran espagnol s'exprime dans une interview sur sa course d'aujourd'hui. Le Qatari Nasser Al-Attiyah, qui était jusqu'à présent le meilleur poursuivant de Carlos Sainz, s'est perdu aujourd'hui dans les méandres du désert et a perdu plus de 18 minutes sur Sainz.
Français 
Deutsch 
English 
Español 
Italiano