Mercedes remporte le titre de champion du monde au Grand Prix de Russie 2014

Contrairement au week-end dernier à Suzuka, sous la pluie, la course de Sotchi, en Russie, s'est déroulée sous une bonne étoile. Pourtant, le pilote Jules Bianchi, accidenté lors de la dernière course et toujours hospitalisé au Japon, a eu droit à une minute de silence officielle, quelle solidarité !

Premier revers pour Rosberg
Les feux se sont éteints et Hamilton a pu distancer tous les autres pilotes à l'avant, seul Rosberg est resté dans le sillage du Britannique et a pu le dépasser, tout simplement parce qu'il est resté plus longtemps sur l'accélérateur. Résultat de l'opération : il a dépassé Hamilton avant le premier virage, mais a dû se mettre à fond sur les pavés - fumée des pneus - et se sauver dans la zone de sortie de piste pour pouvoir encore entrer en piste. Il a toutefois dû abandonner rapidement sa courte avance pour ne pas se faire siffler par les commissaires de course et s'est aussitôt replacé sagement derrière Hamilton. Dans l'ensemble, un départ propre avec de nombreuses manœuvres de dépassement mais suffisamment d'espace pour éviter un accident - on peut déjà complimenter les constructeurs du circuit. Alonso est passé de la 7e à la 5e place sur la grille, tandis que Räikkönen a reculé à la 10e place.

Après l'échec de l'action de départ de l'Allemand, Rosberg a eu recours à une astuce stratégique et est rentré aux stands dès le deuxième tour pour continuer jusqu'à la fin de la course avec les pneus durs.

Une lutte passionnante pour la 6e place
Le circuit a vraiment impressionné ce dimanche de course. Des duels de pilotes inhabituels et passionnants, notamment dans les longs virages, ont suscité l'enthousiasme. Les pilotes de Red Bull et de Toro Rosso se sont notamment livrés à une lutte acharnée pour la sixième place : 6 Vergne - 7 Vettel - 8 Ricciardo - 9 Kvyat.

Une course passionnante avec une belle dynamique et des perspectives fascinantes a su enthousiasmer. Le groupe de 4 pour la 6e place a rapidement été brisé par Räikkönen, lorsque ce dernier a dépassé le pilote russe Daniil Kvyat et l'a relégué à la 10e place. Le jeune Russe n'a malheureusement pas pu répondre entièrement aux attentes placées en lui lors des qualifications.

Hamilton, qui avait la voie libre, a pu s'échapper et a voulu prendre l'avantage afin d'avoir suffisamment de réserves de temps lors de son arrêt au stand. En revanche, d'autres pilotes sont restés bloqués dans le peloton : Ricciardo s'est plaint de perdre beaucoup de temps parce qu'il ne parvenait pas à dépasser Vettel, même si ce dernier était plus lent. Lutte pour la 6e place : 6 Vettel - 7 Ricciardo - 8 Vergne - 9 Räikkönen - 10 Kvyat. C'est peut-être la raison pour laquelle Ricciardo est rentré au stand pour passer aux pneus durs.

Entre-temps, le peloton s'est largement dispersé et tout s'est déroulé tranquillement, les positions étant réglées. L'arrêt au stand de Lewis Hamilton au 28e tour s'est fait avec une avance d'environ 42 secondes, il était clair qu'il restait en tête du peloton. Alonso a été d'autant plus malchanceux avec son arrêt aux stands deux tours plus tôt : son temps d'arrêt a été de 7,4 secondes, ce qui l'a propulsé derrière Magnussen. Au 31e tour, Vettel, qui était entre-temps passé en deuxième position, est rentré au stand et en est ressorti en huitième position. A la grande surprise, peu de temps après, Rosberg a dépassé Bottas, qui roulait très fort sur sa Williams.

A la surprise des spectateurs, le président russe Vladimir Poutine a fait son apparition en compagnie de Bernie Ecclestone. En compagnie de Jean Todt, président de la FIA, et d'autres personnalités importantes, il a pris place dans la tribune d'honneur pour assister en direct à la fin de la course.

Hamilton a entamé la dernière ligne droite au 53e tour pour fêter sa 31e victoire en Formule 1 et son premier titre de champion du monde pour Mercedes.