Ferrari a vécu un week-end d'horreur avec un double abandon de ses pilotes Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen. En revanche, le deuxième pilote Mercedes, Nico Rosberg, s'est rapproché un peu plus du titre de vice-champion du monde.
de B.Fleckenstein
La dernière course de Formule 1 organisée à Mexico remonte à 1992. Le circuit a été quelque peu modernisé pour la Formule 1 et les transformations de la nouvelle voie des stands et des tribunes ont été examinées par des pilotes comme Nico Hülkenberg lors d'une visite en janvier de cette année. Mais ce qui n'a pas changé, c'est la raréfaction de l'air à 2 300 mètres d'altitude. Or, c'est à cette altitude que se trouve la ville de Mexico. Lors des essais libres, Nico Rosberg a vu ses roues s'embraser et s'enflammer. Les freins sont devenus trop chauds, car l'air est trop faible pour les refroidir suffisamment. Chez la Ferrari de Kimi Räikkönen, en revanche, une panne de moteur a provoqué des rides d'inquiétude avant la séance de qualification. Et c'est là que Räikkönen, juste avant le départ, a remercié par radio son équipe d'avoir à nouveau réussi à préparer sa voiture en si peu de temps.
La séance de qualification en elle-même a été une affaire de Mercedes. Pour la 13e fois en première ligne, Nico Rosberg s'est assuré la pole. Vettel, en troisième position, a attiré l'attention en disant "peut-être que nous pouvons sortir le Speedy Gonzales" et a voulu faire savoir à Mercedes qu'il fallait compter avec lui. Derrière Vettel se plaçaient les pilotes Red Bull Kvyat devant Ricciardo, Williams avec Bottas et Massa, Verstappen comme seul représentant de Toro Rosso et ensuite le duo Force India Perez devant Hülkenberg était désigné pour la course. Le deuxième pilote Ferrari, Kimi Räikkönen, a également été frappé par la malchance en qualifications et a dû abandonner en Q2 en raison de problèmes de freins. Comme si cela ne suffisait pas, il a en outre été pénalisé à la dernière place en raison d'un changement de moteur.
La course marquée par la volonté de gagner de Rosberg et les dérapages de Vettel
La colère suscitée par les événements de la dernière course à Austin a donné à Nico Rosberg une volonté de vaincre sans faille. Au départ, il n'a rien laissé passer et a conservé la tête. Vettel (Ferrari), en revanche, n'a pas pris le meilleur départ et a été dépassé par Kvyat (Red Bull). Dans la bousculade du virage suivant, l'aileron avant de Ricciardo (Red Bull) a été touché et il a dû rentrer au stand avec un pneu crevé. Après avoir changé de pneu, il a été relégué à la dernière place.
Pendant ce temps, Rosberg (Mercedes) s'efforçait d'augmenter son avance et de ne pas laisser Hamilton (Mercedes) entrer dans la fenêtre DRS. Chaque fois qu'Hamilton tentait de se rapprocher de lui, Rosberg accélérait à nouveau dans un secteur suivant et maintenait Hamilton à distance.
Après 10 tours, Räikkönen était remonté à la 9e place, gagnant ainsi 10 places. Son coéquipier Sebastian Vettel était lui aussi en train de remonter, il était de nouveau à la 11e place intermédiaire au 18e tour lorsqu'il a fait un tête-à-queue inattendu dans un virage à droite, perdant à nouveau cinq places. Cela ne semblait tout simplement pas être son jour. Mais Kimi Räikkönen n'a pas non plus eu la chance de courir ce week-end. Dans la lutte pour la sixième place au 23e tour, il n'a pas laissé de place à Valtteri Bottas et a tenté de s'infiltrer dans le virage à droite. Bottas n'a pas pu l'éviter et Räikkönen a roulé sur les roues de Bottas et a décollé. L'abandon de Räikkönen était inutile, la manœuvre un peu trop risquée, surtout qu'il était si bien parti. Mais Vettel n'a pas vraiment réussi non plus. Au 29e tour, il a tenté de dépasser Pastor Maldonado (Lotus), mais il a eu des problèmes d'adhérence, car il avait déjà parcouru 28 tours avec ses pneus. Ses manœuvres ne se sont pas améliorées après le changement de pneus au 36e tour et ont culminé avec une sortie de piste dans un virage à gauche. Il a foncé tout droit dans les limites de la piste au 52e tour, ce qui a sonné le glas de la deuxième Ferrari. Cela faisait longtemps que cela n'était pas arrivé : aucune des deux Ferrari n'a franchi la ligne d'arrivée, malgré un bon rythme. Il est donc fort probable que Vettel ait également perdu le titre de vice-champion du monde, sauf si Rosberg était éliminé lors des prochaines courses.
Nico Rosberg a triomphé ce week-end en remportant le départ-arrivée, ce qui a contribué à améliorer l'ambiance au sein de l'équipe Mercedes. Derrière les flèches d'argent, les Williams et les Red Bull se sont classées aux places suivantes. La course n'a pas été très spectaculaire sur un circuit mexicain rénové et attrayant, avec une bonne issue pour Mercedes et un dimanche malheureux pour Ferrari.
Classement GP du Mexique
1. Nico Rosberg Mercedes 71 tours 1:42:35.038 heures
2. Lewis Hamilton Mercedes + 1.954 sec.
3. Valtteri Bottas Williams + 14.592 sec.
4e Daniil Kvyat Red Bull + 16.572 sec.
5e Daniel Ricciardo Red Bull + 19.682 sec.
6. Felipe Massa Williams + 21.493 sec.
7ème Nico Hülkenberg Force India + 25.86 sec.
8. Sergio Perez Force India + 34.343 sec.
9ème Max Verstappen Toro Rosso + 35.229 sec.
10ème Romain Grosjean Lotus + 37.934 sec.
11e Pastor Maldonado Lotus + 38.538 sec.
12e Marcu Ericsson Sauber + 40.18 sec.
13. Carlos Sainz Toro Rosso + 48.772 sec.
14. Jenson Button McLaren Honda + 49.214 sec.
15. Alexander Rossi Manor Marussia + 2 tours
16e Will Stevens Manor Marussia + 2 tours
17e Felipe Nasr Sauber 57 tours effectués
18. Sebastian Vettel Ferrari a effectué 50 tours
19. Kimi Räikkönen Ferrari 21 tours effectués
20. Fernando Alonso McLaren Honda 1 tour de retard
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